Collecter et analyser les oiseaux marins échoués pour mieux comprendre l’impact de la pollution plastique sur ces derniers. C’est l’un des objectifs principaux du projet LIFE SeaBiL. Pour y parvenir, les acteurs espagnols, portugais et français se mobilisent afin de construire ensemble un réseau échouage transnational.
En juin 2022, les partenaires du projet LIFE SeaBiL sont allés à la rencontre des différents acteurs qui constitueraient ce réseau. Ludovico De Gea, représentant de la SEO a organisé à cette occasion un séminaire à Urdaibaï, l’un des sites pilotes du projet LIFE SeaBiL.
En présentiel et à distance, une vingtaine de participants dont plusieurs représentants centres de soins, gestionnaires d’espaces protégés et membres d’associations se sont réunis pendant une journée pour discuter des enjeux de la pollution plastique sur le milieu marin et les espèces en dépendant.
Après une présentation du projet LIFE SeaBiL aux différents participants, Marga Rivas, représentante de l’UAL, a exposé les différentes conséquences connues du plastique sur les organismes vivants. Les discussions se sont ensuite portées sur la constitution du réseau échouage en lui-même, sur les procédures de stockage et les protocoles entourant son fonctionnement. Les débats furent fructueux et riches en interventions.
Enrique Talledo, photographe et cameraman, membre de l’association « Secretos del océano » a ensuite présenté un de ses films documentaires « un mar de plasticos ». Caméra à la main, Enrique a recueilli de nombreuses images saisissantes et impactantes, nous montrant l’ampleur des conséquences de la pollution plastique sur le milieu marin.
Cette journée riche en émotions s’est conclue par une visite de la réserve de la biosphère d’Urdaibaï.
Composée d’un musée et de nombreux supports éducatifs, les échanges ont pu se poursuivre au gré des déambulations des membres du réseau, la journée se terminant au sommet de l’observatoire de la réserve, à scruter l’avifaune locale grâce aux conseils experts des membres de la SEO.