Alors que vient de s’achever la seconde session de négociations pour un traité international contre le plastique, la journée de l’environnement de ce 5 juin 2023 est dédiée à cette thématique.
Créée en 1972 par les Nations Unies, cette journée fête aujourd’hui son cinquantenaire. Elle a vocation à nous interroger chaque année sur notre rapport à l’environnement et à la biodiversité. Cette année, elle met l’accent sur les solutions possibles à la pollution plastique. Dans le contexte actuel, 8 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans l’océan. Si cette urgence doit nous interroger en tant que consommateur, elle oblige surtout les États à contraindre l’industrie à une réduction drastique du plastique. Aujourd’hui, les océans et les oiseaux marins subissent ce fléau de plein fouet.
BirdLife International, dont la LPO, la SPEA, et la SEO sont membres, a tenu à le souligner à l’occasion de cette journée. Dans un article publié sur son site internet, l’ONG nous rappelle que les oiseaux marins sont en première ligne de cette pollution. Ainsi, le fulmar boréal est un indicateur de l’ingestion de plastique en Manche Mer du nord et l’albatros de Laysan à Hawaii. On retrouve également des éléments plastique dans les nids des fous de bassan, qui font face à cette pollution dans leurs colonies.
Le meilleur déchet, celui qu’on ne retrouvera pas dans l’estomac des oiseaux marins, est celui qu’on ne produit pas. Ensemble, agissons à notre échelle et interpellons nos dirigeants pour mettre fin à la pollution plastique.